Nous en voyons de plus en plus et lorsqu’un patou, chien de 70 kg (pour le mâle), vient contre nous en courant et en aboyant fortement, le sentiment de peur est grand. S’il n’y a pas de possibilité de contourner le troupeau, ce qui peut parfois arriver, il convient alors de le traverser tranquillement sans faire de gestes de brusques et sans perturber les animaux. Dans les Pyrénées, en dehors de la partie occidentale, le regain de l’utilisation des chiens de protection débute en 1995 sous l’influence de l’association ARTUS. croisements) de chiens travaillant sur le même troupeau, en même temps et dans les mêmes conditions. En effet, la simple présence d'un chien, par son odeur, est identifiée comme une menace. Cliquez ici pour en savoir plus. Les premiers résultats sont assez concluants. L’utilisation du chien de protection, courante en France jusqu’au milieu du XIXème siècle, était tombée en désuétude avec la quasi-disparition des grands prédateurs, à l’exception de certaines vallées des Pyrénées Atlantiques qui n’ont jamais cessé d’utiliser ce chien. Utilisé en France jusqu’à la fin du XIXe siècle, il avait pratiquement disparu. Dans les Pyrénées une seule race est utilisée, il s’agit du chien Montagne des Pyrénées que l’on appelle aussi localement « Patou ». Aujourd’hui encore, cette race locale est parfaitement adaptée à la protection des troupeaux. Le chien de protection tel que le Montagne Pyrénées (également appelé le « Patou ») est par exemple un moyen de protection efficace permettant de dissuader les prédateurs d’attaquer le troupeau grâce à sa présence permanente avec les animaux. Leurs aboiements tonitruants et leur haute taille suffisent à impressionner les randonneurs de passage et, surtout, à mettre en déroute les vils prédateurs. Cette appellation est cependant utilisée pour désigner les chiens de protection des troupeaux – qui sont généralement de grande taille et de couleur claire. C’est lui qui crée les conditions favorables à l’attachement du chiot Montagne des Pyrénées au troupeau, il est donc l’acteur principal de cette réussite. Ce résultat s’explique par l’établissement d’une communication intra-spécifique entre le chien de protection et les chiens divagants. Mais gare au chien de protection qui veille au grain ! Dans les Pyrénées, il se trouve, le plus souvent, confronté à l’ours, là où il y en a encore. Un chien de protection nécessite d’être socialisé à l’humain (pour éviter les incidents liés notamment à la fréquentation touristique) et de respecter son maître (pour une cohabitation agréable). La première sortie du chiot au pâturage correspond à la période de mise à l’herbe du troupeau. Et son éducation dans ce sens commence très tôt. Dans les Alpes, 9 techniciens « prévention des prédations » sont rattachés aux Directions Départementales des Territoires. Très actif, il est efficace face à tous types de prédateurs (chiens divagants, faune sauvage…) ou encore contre le vol. Si rien ne vient perturber le troupeau, l’activité du chien est relativement réduite, il se montre souvent en position de repos, allongé, assoupi. ... dit Patou Le montagne des Pyrénées est un chien à la fois puissant, endurant et agile. La conséquence directe serait que le chien se lance à vos trousses ; Il est recommandé de ne pas amener son chien de compagnie lors de vos randonnées en hautes montagnes afin d'éviter tout conflit d'usage avec les troupeaux, mais également pour limiter le dérangement de la faune sauvage. Dans ce cas, une cohabitation doit se faire le temps de votre passage. S'il est fidèle à ceux qu'il aime, il est aussi un protecteur de ce qui est faible . Redoutable arme de dissuasion contre les prédateurs, le patou effraie souvent le randonneur par ses furieux aboiements. Lorsqu’un chien de compagnie accompagne le randonneur, il doit être tenu en laisse, dans cette situation, il ne faut absolument pas traverser le troupeau. Très actif, il est efficace face à tous types de prédateurs (chiens divagants, faune sauvage…) ou encore contre le vol. Description. Le patou ou le chien de protection : quelle attitude adopter ? Si l’éleveur/berger doit appliquer un protocole éducatif pour obtenir un chien de protection adapté à nos contrées, les autres utilisateurs de l’espace pastoral doivent comprendre qu’il est indispensable de respecter quelques règles de bonne conduite lorsqu’on aborde un troupeau quel qu’il soit. Lundi 8 août, à Ceillac (Hautes-Alpes), un chien a essayé de s’en prendre à un troupeau de 1500 brebis. La relation à l’homme La liste des conseils élémentaires pour randonner avec son chien. Des expériences concluantes ont été menées par des éleveurs de la Drôme et de l’Ariège, et suivies par les techniciens de La Pastorale Pyrénéenne. Face à la menace, Il est recommandé de ne pas amener son chien de compagnie lors de vos randonnées en hautes montagnes afin d'éviter tout conflit d'usage avec les troupeaux, mais également pour limiter le dérangement de la faune sauvage. Glissé dès son plus jeune âge au milieu des brebis, le chiot doit d’abord être accepté par le troupeau pour ne plus jamais le quitter, de jour comme de nuit, aussi bien l’été dans les pâturages que l’hiver dans les bergeries. © Création du site Internet et référencement . La sélection et l’éducation des chiens de protection de troupeaux n’ont pas été poursuivies depuis la disparition des prédateurs en France, au début du XX ème siècle. Il s’agit ensuite d’habituer le reste du troupeau à la présence du chiot en incorporant progressivement de nouveaux animaux. Selon, des grands prédateurs comme le loup, l'ours et le lynx de retour dans certaines zones. Il existe plus d'une vingtaine de races de chien de protection comme le Berger d'Anatolie ou le Marenno Abruzzo, mais, en France, la race la plus fréquente est de loin le Montagne des Pyrénées, dit Patou. Chien de protection. Face à la menace des grands prédateurs comme le loup, l'ours et le lynx de retour dans certaines zones, les bergers prennent l'habitude de se munir d'un chien de protection pour prévenir d'éventuelles agressions. Effectivement, les bêtes paissent souvent l'herbe de propriétés privées ou de terrains en location qui ne sont volontairement pas clôturés par les éleveurs afin de laisser le passage accessible aux autres utilisateurs de la montagne. Ces caractéristiques leurs permettent d’être bien acceptées par les troupeaux. Il est indispensable d’effectuer la mise en place du chiot avec des animaux adaptés, c'est-à-dire non agressifs voire curieux (cherchant des interactions positives). Selon l'article du Dauphiné Libéré sur le même sujet, les patous ne reconnaissent pas forcément les petits chiens comme leurs congénères et plusieurs cas d’attaques auraient été constatés. Le chien de Montagne des Pyrénées peut également être accueilli en chien de compagnie dans une famille. Beaucoup d’espèces prédatrices interrompent une séquence de chasse si elles sont dérangées par un grand chien (Coppinger et Schneider, 1995). PATOU - chien de troupeau protection contre le loup - YouTube Il est indispensable de mieux le connaitre afin que cette rencontre se passe bien et ne se transforme pas en grand moment de stress.   Le Patouou "Pastou" (de "pastre", berger) veille sur les troupeaux de moutons, et a pendant longtemps été le compagnon du berger, l'aidant à protéger son troupeau. La mission d’un chien de protection est d’évaluer, en totale autonomie, ce qui peut représenter une menace pour le troupeau et d’agir en cas de danger ou de prédation. Le chien de protection tel que le Montagne Pyrénées (également appelé le « Patou ») est par exemple un moyen de protection efficace permettant de dissuader les prédateurs d’attaquer le troupeau grâce à sa présence permanente avec les animaux.                                                  La technique consiste à effectuer la socialisation inter-espèces sur une espèce « support » (ovine ou caprine) dans une exploitation d’accueil. Le chien n’est donc pas éduqué pour attaquer mais pour dissuader les rodeurs, alerter le berger d’une quelconque intrusion et défendre le troupeau, parfois jusqu’à la mort ! Si l’intrus ne tient pas compte de l’avertissement et se montre menaçant pour le troupeau, le chien peut alors aller jusqu’à l’affrontement. Une conduite extensive engendre l’utilisation d’un plus grand nombre de chiens qu’une conduite plus intensive. Il existe à travers le monde 24 races de protection différentes. Celle-ci permet d’asseoir l’autorité du maître sur le chien et le rend plus agréable et facile d’utilisation, sans réduire pour autant son efficacité au troupeau. Il est attaché et respectueux à l’égard du troupeau, sûr de lui, dissuasif, sans pour cela faire preuve d’agressivité non justifiée, ni même intervenir physiquement en dehors de son périmètre de protection. Le travail mené en France dans le cadre de la protection des troupeaux, sur ce type de chien et plus spécifiquement sur le Montagne des Pyrénées (également appelé "Patou des Pyrénées"), a pu se faire notamment grâce à René Schmitt de l’ITOVIC (Institut Technique de l’Elevage Ovin et Caprin) dans la Drôme (de 1985 à 1989), et à quelques éleveurs ovins et caprins. Aujourdhui, la Fédération Cynologique Internationale dénombre environ 25 races de chiens de protection de troupeau dans le monde. Les méthodes d’éducation demeurent empiriques en France malgré la progression de l’emploi des chiens de protection depuis le retour du loup dans les années 90. Les chiens de protection sont des auxiliaires actifs de l'éleveur. Appelé patou, pastou en occitan (du vieux français « pastre » qui signifie berger), ce terme désigne à l’origine une race de chien, le Montagne des Pyrénées puis, par extension, tous les chiens destinés à protéger un troupeau ovin ou caprin. Pendant cette période, le propriétaire n’a que des contacts limités avec son chiot. >> À lire aussi : Les secrets d'un trek réussi. Mais dès que survient un bruit, une odeur ou un mouvement suspect, il retrouve alors sa vigilance, ne laissant rien approcher. Suite à des premières attaques de loup sur des troupeaux ovins au cours de l’été 1993, le Parc National du Mercantour initie une expérience de mise en place de chiens de protection. Ainsi, lorsque le troupeau à protéger est potentiellement exposé à des attaques de groupes de chiens divagants ou de meutes de loups, il convient d’utiliser plusieurs chiens de protection (2, 3, 4, voire 5). Le "Patou", de son vrai nom, "Berger des Pyrénées", est avant tout un chien de protection des troupeaux d’ovins et caprins face aux grands prédateurs carnivores que sont les loups et les ours. Pour en savoir plus. Télécharger le bulletin d'adhésion. Face à l’ours, il convient également d’utiliser au moins deux ou trois chiens de protection en raison de la disproportion du rapport de force. Dans ce cas précis, les chiens s’opposent au prédateur en le harcelant et lui tiennent tête par des feintes et des esquives. C’est un chien de protection, appelé communément patou. Mais leur technique de chasse sophistiquée et mieux organisée peut mettre le chien de protection en échec, surtout lorsqu’il est seul et que les loups attaquent sur plusieurs fronts. Cette première sortie peut intervenir tôt (4 mois), ce qui présente l’avantage de participer à l’éveil du chiot et à son meilleur équilibre (nouvelles stimulations) mais aussi à renforcer son attachement au troupeau (repère fort). De lEurope au Moyen-Orient, en passant par lHimalaya, chaque région du monde a développé ses chiens de protection. Ainsi a-t-on pu créer un noyau d’individus sélectionnés de façon empirique en complément de la population déjà existante dans les Pyrénées Atlantiques. Le standard officiel de la race sera enregistré pour la première fois en 1923, et a très peu changé depuis. Le chien de protection a un rôle essentiel aujourd'hui dans le maintien d'une agriculture de qualité et de la vie rurale dans nos territoires. Elles ont toutes en commun d’être de grandes tailles, de types molossoïdes ou lupo-molossoïdes, d’être le plus souvent de couleurs claires et d’être nonchalantes dans les déplacements. Même pour les petits troupeaux, l’efficacité est renforcée par la présence simultanée de deux chiens. Efficacité du chien de protection Son rôle est donc avant tout de décourager l’attaque en impressionnant et, il faut l'admettre, cela fonctionne à merveille avec la plupart d’entre nous ! Croiser des troupeaux de moutons ou de chèvres en randonnée est chose courante. Si la proportion des prédations sur bovins en France est sans commune mesure avec celle qui s’opère chaque année sur les ovins et les caprins, l’utilisation de chiens de protection sur bovins pourrait représenter une réponse au problème dans certains cas. Enfin, dans la mesure où cette race correspond aux attentes des utilisateurs, il convient de l’utiliser ce qui contribue à la préservation du patrimoine pyrénéen. Le Montagne des Pyrénées (ou désigné aussi sous le nom de Patou) est à la base un chien de protection pour la garde des troupeaux en montagne avec lesquels il est souvent sociabilisé et accoutumé dès son plus jeune âge. La ressource fourragère et donc le niveau de chargement ont également une influence certaine sur le nombre de chiens à utiliser que ce soit en zone de plaine ou en zone de montagne. Ainsi dérangé, l’ours préfèrera aller chasser ailleurs. Le chien de protection tel que le Montagne Pyrénées (également appelé le « Patou ») est par exemple un moyen de protection efficace permettant de dissuader les prédateurs d’attaquer le troupeau grâce à sa présence permanente avec les animaux. Un patou l'avait sauvé d'une charge de taureau. Elle autorise également une utilisation du chien par d’autres personnes que le propriétaire (ex : berger salarié). Cliquez ici pour en savoir plus. La mission d’un chien de protection est d’évaluer, en totale autonomie, ce qui peut représenter une menace pour le troupeau et d’agir en cas de danger ou de prédation. De ce fait, l’éleveur joue un grand rôle dans la réussite de la mise place d’un chien de protection. Il ne fait aucun doute que vous croiserez son chemin tôt ou tard. Nous vous conseillons donc de rester très vigilants et de bien vous renseigner avant de partir afin d'identifier les zones où se trouvent des chiens de protection et éviter de s’y hasarder avec l’animal de compagnie. Environnement , Lot , Cahors , Agriculture Son activité est beaucoup plus importante pendant la nuit. Concernant les chiens de protection, on observe que certains d’entre eux assimilent l’homme à n’importe quel intrus (et interviennent selon les séquences classiques), et que d’autres chiens sont inhibés par celui-ci. Le chien n’est donc pas éduqué pour attaquer mais pour dissuader les rodeurs, alerter le berger d’une quelconque intrusion et défendre le troupeau, parfois jusqu’à la mort ! Le Patou, chien de protection C'est un gros chien blanc d'origine Pyrénéenne. Le Patou des Pyrénées pastor en occitan Le patou des Pyrénées est un chien de protection des troupeaux. Cliquez ici pour en savoir plus. Dès qu’il s’est calmé : Poursuivez votre chemin doucement tout en restant face à lui. - Ne surtout pas tenter de caresser ou nourrir un patou, un mouton, ou un agneau, le chien interprèterait cela comme une agression ; - Ne faites pas de gestes brusques ou dominateurs pouvant effrayer le chien. Enfin, il s’agit de transférer le jeune chien sur l’exploitation bovine utilisatrice. L’efficacité du chien de protection sur des chiens divagants a été mise en évidence. Les troupeaux de moutons ou de chèvres que l'on croise le long des sentiers sont de plus en plus souvent gardés par des chiens de protection. Depuis 1997, différentes associations ont porté l’action « chiens de protection ». En premier lieu, les caractéristiques de ce chien correspondent largement à la définition énoncée plus haut, il est efficace et adapté à nos contextes à forte fréquentation touristique. Afin de protéger les troupeaux des prédations, les bergers ont sélectionné de gros chiens destinés à la protection de leurs bêtes. Aujourd’hui, La Pastorale Pyrénéenne porte cette action et dispose de 3 techniciens couvrant ainsi l’ensemble du massif pyrénéen. Ce n’est pas un chien de compagnie ordinaire, il est considéré avant tout comme une aide de travail pour le berger. le podcast #20 Les Baladeurs dévoile la vie d'un berger de troupeau enregistré par l’audio-naturaliste Marc Namblard. Il s’agit notamment de faire naître les chiots Montagne des Pyrénées dans un environnement approprié parmi des animaux, en bergerie. ... Association Patou'ch aux troupeaux Les Escures Hautes 63150 Murat le Quaire Tel : 06 58 07 87 22 Mail : associationpatouch@gmail.com. Cette théorie s’applique également aux loups qui comprennent les codes de communication du chien. Heureusement, les six chiens de protection présents, cinq bergers d’Anatolie et un patou, ont parfaitement réagi et l’ont immédiatement repoussé. Le site officiel de la Grande Randonnée édité par la Fédération Française de la Randonnée Pédestre. Si vous avez peur, n’hésitez pas à mettre un objet ou vêtement entre le chien et vous pour créer une distance, mais pas avec des bâtons. Le mot « patous » (ou pastous) dénomme au sens strict les chiens de la race Montagne des Pyrénées. Le message transmis par le chien de protection est alors suffisamment dissuasif pour faire fuir ces intrus. Il vit au rythme de son troupeau sans le déranger. Face au chien, gardez votre calme et faites demi-tour lentement ou bien arrêtez-vous : le chien vous flairera, reconnaitra un humain puis, après vous avoir accompagné un moment pour s’assurer de vos intentions, repartira vers son troupeau. Visionnez les reportages FR3 midi pyrénées sur la mise en place du chiot réalisés avec les techniciens de la Pastorale Pyrénéenne : Les conditions d’élevage Dans la grande majorité des cas, l’intervention du chien de protection est dissuasive et n’intervient qu’à proximité des animaux (en raison du fort attachement qu’il porte au troupeau), elle mène rarement à la confrontation physique. Photo DDM, Julie Roumégoux. Le chien de montagne des Pyrénées, aussi appelé Patou, est un grand chien au physique impressionnant et au tempérament de feu, utilisé généralement pour la garde de troupeaux.Révélée par le film « Belle et Sébastien », cette race est connue dans le monde entier pour son amour des enfants. Attention Patou, chien de protection Le patou entre Savino et Annick sur fond de brebis. conseils élémentaires pour randonner avec son chien. Le patou ou chien de protection du troupeau, est un animal peu aimé des randonneurs. Il faut savoir que traverser un troupeau bovin peut être interprété par ce dernier comme une agression (surtout s’il y a de jeunes veaux). Généralement, sa seule présence physique, ses patrouilles, le marquage du territoire, ses aboiements et son interposition suffisent à faire fuir les agresseurs potentiels (chiens divagants, renards, corvidés, sangliers, ours,…). Dans ce cadre, il est important de contourner largement l’aire de pâturage des animaux (ovins, bovins, caprins), quitte à se détourner un moment du sentier balisé, puisqu’il convient de respecter la quiétude du troupeau et d’assurer la sécurité de chacun. L’idéal est que la mise en place du chiot dans son troupeau d’accueil s’effectue à l’âge 7-8 semaines. Plusieurs raisons expliquent cela.   Le Montagne des Pyrénées dit « Patou » est un chien de dissuasion qui a pour fonction de protéger les troupeaux. Le chien de protection peut travailler seul mais est plus souvent en groupe, afin de surveiller de vastes portions de territoire. L’objectif de la Pastorale Pyrénéenne est également de promouvoir et de vulgariser les différentes techniques de protection afin d’aider les bergers et autres professionnels à préserver au mieux leurs troupeaux grâce à un soutien et un appui concrets. C'est un chien de garde et de protection, par instinct, qui a été sélectionné par des siècles d'utilisation à la protection des troupeaux de brebis . Ces derniers reculeront systématiquement face à l’humain. La bergerie est donc l’endroit indiqué et, par voie de conséquence, la meilleure période est l’automne/hiver. Cette agression peut engendrer une charge de la part des vaches. En effet, la simple présence d'un chien, par son odeur, est identifiée comme une menace. Dans la région des Pyrénées, la réintroduction de l'ours a incité certains bergers à reprendre des chiens de protection de troupeau comme le Patou. Le Montagne des Pyrénées : une race adaptée Depuis fort longtemps, il existe dans les Pyrénées un chien de protection qui a fait ses preuves. MonGR.fr vous explique les bons réflexes à adopter en cas de rencontre. Les comportements attendus chez le chien de protection adulte. Si vous rencontrez un troupeau, il vaut mieux garder vos distances et contourner l’aire de pâturage ou de repos du bétail. Sa taille est de 65 à 75 cm pour Une socialisation réussie est le résultat d’un subtil dosage entre attachement au troupeau et intérêt pour l’homme. Les particularités de ces chiens sont nombreuses, rester en permanence avec les moutons et être capables de tenir tête à un ours ou à un loup est leur credo. Si l’éducation du chien de protection est rudimentaire, elle demeure pourtant indispensable. Facilitez-vous la rando avec RandoPass et GR @ccess ! Ce n’est pas un chien de compagnie ordinaire, il est considéré avant … Entre 1994 et 1996, un suivi de l’intégration pastorale des chiens est effectué par Joël Pitt de l’APAP (Association pour la Promotion des Animaux de Protection) et Pascal Wick de l’association ARTUS. Son rôle est de dissuader tout intrus de s’approcher du troupeau. Association vouée aux éleveurs, aux bergers et plus généralement à tous les professionnels du pastoralisme, La Pastorale Pyrénéenne développe différents moyens pour protéger les troupeaux des prédateurs et autres dangers. Le loup est le seul grand prédateur que l’on retrouve dans toute l’aire de répartition des chiens de protection des troupeaux en le chien de protection Dans la grande majorité des cas, l’intervention du chien de protection est dissuasive, et mène rarement à la confrontation physique. Le berger blanc suisse ressemble à un loup blanc, puissant et musclé. Tous les étés, dans les pré-Alpes, des randonneurs sont attaqués par des chiens Patou. Ce n’est ni un chien de conduite, ni un chien de compagnie et encore moins un chien d’attaque. Le patou se poste à 5 mètres de l’intrus et aboie pour le prévenir, il faut alors s’en aller, le chien vous escortera puis se désintéressera de vous.» Quinze à 20 cas de morsures de chiens de protection des troupeaux sont enregistrés chaque année en Suisse.