Luc Ferry écrit ainsi : « Je sais que l'expression est de rigueur, mais je la trouve si absurde, ou plutôt si floue qu'elle ne dit rien de déterminé. L'ancien président Jacques Chirac a poussé à la rédaction d'une charte de l'environnement en 2004, soulignant dans un discours que la France était le premier pays au monde à inclure l'environnement dans sa Constitution[90]. Par exemple, la création de l'université Senghor, l'un des quatre opérateurs directs de la Francophonie, répond au besoin de définir un modèle de développement dans un esprit de diversité culturelle[69]. […] L'expression chante plus qu'elle ne parle »[161]. Cette organisation … Le développement durable vient du rapprochement de deux mots, qui mis bout à bout définissent un modèle d’organisation de la société. ADD - Action pour le Développement Durable. 20 au 22 juin : nouveau Sommet de la Terre à Rio (Brésil) aussi appelé Rio+20 ; le terme officiel est. Elle montre que la prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux nécessite de nouvelles heuristiques, qui intègrent le caractère global du développement durable. Cependant, la traduction du terme par soutenable, plutôt que durable, peut s'expliquer aussi par de vieilles traces du mot en langue française. D'une façon générale, le développement durable pose le défi de gérer une grande quantité d'informations non structurées ; pour cela, plusieurs méthodes sont apparues : les techniques du web sémantique s'appuyant sur des ontologies et des métadonnées ; les projets d'ingénierie des connaissances ; les systèmes wiki comme l'encyclopédie Ékopédia, ou Wikia Green[150]. Ou bien la dimension environnementale est prise en compte dans les conditions d’exécution du marché. En effet, à côté des obligations réglementaires et législatives, existe tout un champ d'actions possibles sur la base du volontariat et qui peut s'appuyer notamment sur des normes : à citer cependant en France, une loi relative aux nouvelles régulations économiques (NRE) qui incite les entreprises cotées en bourse à inclure dans leur rapport annuel une série d'informations relatives aux conséquences sociales et environnementales de leurs activités. Le développement durable a d'abord été mis en application sur les territoires (lors du sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992), puis au sein de l'entreprise et de leurs parties prenantes (lors du sommet de la Terre de Johannesburg). Conférence épiscopale bolivienne, Lettre pastorale sur l'environnement et le développement humain en Bolivie El universo, don de Dios para la vida (2012), 17. La question se pose donc de savoir si le PIB est vraiment une mesure fiable de développement durable[114]. La CCI rédige des « rules », règles types dans tous les domaines de la vie des affaires, reprises comme modèles dans les contrats financés par les organismes internationaux. » de Jean-Marc Jancovici, L'économie politique du développement durable, « La culture : quatrième pilier du développement », domaine du sujet de l'article dans lequel ils apparaissent, Tout peut changer : Capitalisme et changement climatique, Toutes les pages avec « durable » dans le titre, Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement, Évaluation des écosystèmes pour le millénaire, Risques d'effondrements environnementaux et sociétaux, Groupement régional d'animation et d'information sur la nature et l'environnement, Fondation pour l'éducation à l'environnement, Centre permanent d'initiatives pour l'environnement, Programme de communication, d'éducation, de sensibilisation et de participation du public, Rayonnement sortant à grande longueur d'onde, Agence internationale de l'énergie renouvelable, Ressources et consommation énergétiques mondiales, Efficacité énergétique dans les transports, Projet de tribunal international climatique, Déchets d'activités de soins à risques infectieux et assimilés, Déchets d'équipements électriques et électroniques, Contamination du milieu marin par les plastiques, Résidus d'épuration des fumées d'incinération, Traitement de matériaux et de déchets inertes, Taxe générale sur les activités polluantes, Taxe sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockage ou un incinérateur de déchets ménagers, Redevance d'enlèvement des ordures ménagères, Semaine européenne de la réduction des déchets, Portail des sciences humaines et sociales, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Développement_durable&oldid=179008983, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, Portail:Sciences de la Terre et de l'Univers/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Forêts, Pêcheries, et Peuples autochtones, Ministre du développement durable, de l'Économie forestière et de l'Environnement, Ministre de l'Environnement, de la Sanitation urbaine et du Développement durable, Ministre du Développement durable et des Infrastructures, Ministre de l'Environnement, de la Sanitation et du Développement durable, Ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Changement climatique, Ministre de l'Environnement et du Développement vert, Ministre de l'Environnement, de la Propreté urbaine et du Développement durable, Service public, Énergie, Sciences et technologies, le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d'accorder la plus grande priorité, et, dans le temps : nous avons le droit d’utiliser les ressources de la Terre, mais le devoir d'en assurer la pérennité pour les, dans l’espace : chaque humain a le même droit aux ressources naturelles de la Terre (principe de. Ainsi, Serge Latouche, sous un angle économique[173], ou Jean-Christophe Mathias, sous un angle philosophico-juridique, critiquent ce concept. L'hypothèse de Michael Porter, selon laquelle les investissements des entreprises pour la protection de l'environnement, loin d'être une contrainte et un coût, peuvent apporter des bénéfices par un changement des modes de production et une meilleure productivité, est encore discutée par les experts[72]. C’est désormais intégré. Le terme de « développement durable » (en anglais, sustainable development) apparaît pour la première fois dans Notre avenir à tous, rapport publié par l'ONU en 1987, sous la direction de la présidente de la Commission mondiale pour l'environnement et le développement, Mme Gro Harlem Brundtland. L'économiste Bernard Perret s'interroge sur la question de savoir si le capitalisme est durable[73]. La « croissance verte », qui éluderait la question de nos modes de vie, est pour lui une imposture. Les actions isolées sont impossibles. C'est ainsi que l'organisation Cités et Gouvernements locaux unis (CGLU) a approuvé en 2010 la déclaration « La culture : quatrième pilier du développement »[177], fruit du travail réalisé dans le cadre de l'Agenda 21 de la culture. Selon une définition officielle donnée en juillet 2013 par le Forum pour l'investissement responsable (FIR), association réunissant les acteurs de l'ISR en France, et l'Association française de la gestion financière (AFG), association des acteurs du métier de la gestion, « L'ISR est un placement qui vise à concilier performance économique et impact social et environnemental en finançant les entreprises et les entités publiques qui contribuent au développement durable quel que soit leur secteur d'activité. Il parle de changements de conception du monde, qui se produisent à différentes époques de l'Histoire. Ils sont définis en concertation avec les acteurs locaux, dans un cadre de démocratie participative et se déroulent en plusieurs phases : Les initiatives locales se multiplient en France et, en juin 2011, le label environnemental EcoJardin pour la gestion des espaces verts des grandes villes a été lancé officiellement[94]. Le projet Bluenext s'inscrit dans ce type d'activités. Le philosophe Dominique Bourg craint une dérive vers des modèles de substitution à durabilité faible, qui admettent que la destruction du capital naturel – qui découle immanquablement des activités économiques – peut être compensée par la création de capital reproductible et donc de techniques diverses[171]. Ainsi, plusieurs pays d'Afrique ont adopté des plans socio-économiques impliquant les collectivités locales via des moyens de production autonomes[50]. En influençant la gouvernant et le comportement des acteurs, l'ISR favorise une économie responsable »[138]. L'expression développement durable apparaît pour la première fois dans un texte communautaire avec le. [Information douteuse]. La culture au sens large (ou l'environnement culturel) s'impose d'ailleurs peu à peu comme un quatrième pilier du développement durable[57]. L'informatique durable (en anglais : 'green IT') se concentre essentiellement sur les bonnes pratiques portant sur le matériel informatique. L'empreinte écologique est la plus élevée dans certains pays du Moyen-Orient, pouvant dépasser 8 hag (hectares globaux) par habitant (Qatar, Émirats arabes unis, Bahreïn, Koweït[59]), en Amérique du Nord (environ 8 hag/hab. Quelques exemples de règlements européens sont le règlement REACH sur les substances chimiques, ou la directive sur les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE), pour ce qui concerne le pilier environnemental. Il conviendrait notamment, selon le huitième principe, de se fixer des objectifs à long terme[52] : « Compte tenu des échelles temporelles et des décalages variables qui caractérisent les processus écologiques, la gestion des écosystèmes doit se fixer des objectifs à long terme. En 2002, lors du sommet de la Terre de Johannesburg, les grandes entreprises sont pour la première fois représentées. Le développement durable se définit comme un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. 1969 : David R. Brower, transfuge du Sierra Club, fonde aux États-Unis l'association, création en France du Ministère de la protection de la nature et de l'environnement, attribué à. Le développement durable pourrait alors laisser place à la notion de « développement désirable »[178], terme employé par le designer Thierry Kazazian, qui regroupe l'ensemble des solutions économiquement viables aux problèmes environnementaux et sociaux que connaît la planète. En pratique, elle devrait se traduire par des approches systémiques[44]. Le terme de développement durable apparaît pour la première fois dans le rapport Brundtland en 1987, lors de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU. Depuis les années 2000, les ONG environnementales, avec à leur tête le WWF, ont conceptualisé ces questions avec la notion d'empreinte écologique. C’est un principe d’organisation de la société humaine qui tient compte des ressources finies de la planète et agit sur trois dimensions interdépendantes : la dimension environnementale. Même les personnes les mieux intentionnées ne sauraient très probablement pas gérer les pouvoirs immenses dont certains écologistes voudraient voir dotés les gardiens de l’écologiquement correct[170]. réduit sa dépendance aux fluctuations de prix des matières ou énergies importées. Vous pouvez également préciser les sections à actualiser en utilisant {{section à actualiser}}. On pourra voir à ce sujet la typologie dressée par Aurélien Boutaud[16]. La recherche pour le développement durable nécessite de meilleures données, plus abondantes, et des outils plus performants dans le domaine de la modélisation et de la prospective. Afin d'insister sur les contraintes de la biosphère, les tenants de cette approche préfèrent utiliser le terme de « développement soutenable » (traduction littérale de sustainable development). Améliorez-le ou discutez-en. Avec la mise en place de programmes de développement durable dans les entreprises et de l’agenda 21 dans les collectivités territoriales, s’est posée, à partir de 2002, la question de la « communication sur le développement durable ». En plus de ces sommets « généralistes » ont lieu des sommets sur des sujets plus ciblés, comme les sommets mondiaux de l'eau, ou la Conférence des parties, qui ont lieu à des échéances plus rapprochées. Elle est en lien direct avec le comportement managérial responsable en interne et en externe. 67, United … Selon la définition donnée dans le rapport de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement de l'Organisation des Nations unies, dit rapport Brundtland, où cette expression est apparue pour la première fois en 1987, « le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Les actions isolées sont impossibles. Il existe une croyance selon laquelle l'informatique serait « virtuelle » ou « immatérielle ». Concernant l'application au volet environnemental proprement dit, on parle d'éco-informatique (les Américains emploient l'expression Green IT 2.0). Ils répondent aux défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés, notamment ceux liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice. Elle est pourtant souvent présentée, y compris par les spécialistes du développement durable[141], comme un avantage du point de vue environnemental, car elle supprimerait la consommation de papier. L'émergence du concept de développement durable remonte au début du XXe siècle. Sur le plan environnemental, il existe les indicateurs suivants : Les marchés publics, soumis à une réglementation stricte, peuvent intégrer des clauses environnementales et sociales, en vertu des articles L.2111-1 et L.2112-2 du. développement durable \de.və.lɔp.mɑ̃ dy.ʁabl\ masculin Accroissement, multiplication d’une chose qui durera dans le temps. Le produit intérieur brut est un indice très employé dans les comptabilités nationales pour mesurer la croissance économique, au point de conditionner une grande part des raisonnements et stratégies économiques. Il s'agit de mettre en place une véritable gestion de programme transverse, avec des correspondants dans les principales entités de l'organisation, en impliquant les parties prenantes dans un modèle d'entreprise durable[124]. La responsabilité sociétale des entreprises est un concept par lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, voire de bonne gouvernance dans leurs activités et dans leur interaction avec leurs parties prenantes sur une base volontaire. La première conférence mondiale concernant le développement durable, a posteriori rebaptisée « Sommet de la Terre », a eu lieu à Stockholm en 1972. En effet, Robert Solow et John Hartwick supposent le caractère substituable total du capital naturel en capital artificiel : si l'utilisation de ressources non renouvelables conduit à la création d'un capital artificiel transmissible de génération en génération, elle peut être considérée comme légitime[81],[82]. Sylvie Brunel parle ainsi de « technique de marketing digne des grands prédicateurs » et souligne ainsi que « « le développement durable est le produit de la dernière mondialisation et de toutes les peurs qu’elle peut entraîner »[167]. La convergence entre l'internet et le développement durable fait l'objet des réflexions du forum TIC21[152]. Il s'agit donc pour les générations présentes de veiller, non aux droits des générations futures, mais à leur obligation d'existence. L'informatisation massive de l'économie depuis une cinquantaine d'années, que l'on appelle aujourd'hui en France transformation numérique, nous a fait passer dans une économie de l'« immatériel », dans laquelle l'augmentation des flux de gestion pilotés par l'informatique s'est accompagnée d'une augmentation parallèle des flux de biens marchands, donc des quantités de ressources naturelles consommées, comme le montre Jean-Marc Jancovici[143]. Dans ce contexte, le développement durable a été inséré parmi les objectifs du millénaire pour le développement adoptés en 2000 par 193 États membres de l’Organisation des Nations unies (objectif 7 : assurer un environnement humain durable). Ou bien un ou plusieurs critères d’attribution liés au développement durable sont pris en compte, assortis d’au moins une clause contractuelle … La notion de développement durable humain en entreprise devient actuelle à la suite des nombreux problèmes d'absentéisme, de stress et de burn-out. Elle donne des pistes pour revoir les modes de production et de communication. Au problème de viabilité subsiste une pensée humaine à adapter. La demande d'expertise nécessite souvent la coopération de disciplines différentes. Elles ont mis en évidence que l'impact écologique des activités des pays les plus développés (États-Unis, Europe occidentale…) dépassait largement la capacité biologique de la Terre à renouveler les ressources. Synonym Discussion of durable. 1977, 14-26 octobre : conférence intergouvernementale sur l'éducation relative à l'environnement, organisée par l'Unesco à Tbilissi.